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La finalité de cette recherche était de vérifier si oui les témoignages oculaires et auditifs des personnes âgées peuvent être qualifiés de fiables. Notre volonté était d'infirmer certains stéréotypes qui circulent lors des procès à savoir : -Les personnes âgées sont considérées comme plus honnêtes mais moins compétentes (d'après l'étude de Kwong See, Hoffman & Wood, 2001) -Le témoin est âgé n'est pas enclin à faire un faux témoignage (consciemment), cependant, au vu de son âge, celui-ci est moins fiable (moins bonnes capacités mnésiques, auditives ou visuelles, et plus enclin à accepter des réponses suggérées. Si notre étude a en effet permis de confirmer certaines analyses préalablement réalisées par d'autres chercheurs (concernant l'âge, le poids et le sexe), elle a également présenté des résultats contraires au niveau de l'estimation de la taille d'inconnus. Nos analyses ont permis d'observer qu'il est effectivement possible d'être précis lors de l'estimation de l'âge quelle que soit la modalité de présentation, avec un avantage pour les personnes jeunes. Au sujet de l'estimation de la taille, contrairement à notre prédiction, nous savons à présent que les sujets de notre panel ont obtenu des performances significativement supérieures sur base des voix que des visages. Cette fois-ci, aucune différence significative de précision n'est à noter entre les jeunes et les âgés. Concernant le poids maintenant, les estimations ne varient pas significativement selon qu'elles se basent sur la voix ou sur le visage. Là non plus, aucune différence n'est à noter entre les performances des deux groupes de participants. Enfin, les résultats de notre étude confirment que le sexe est jugé de façon très précise, aussi bien dans le groupe des jeunes que des plus âgés, et ce, quelle que soit la modalité utilisée.

Audition --- Perception --- Personne âgée --- Vieillissement --- Vision

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L'augmentation du vieillissement de la population pose la question du paiement des pensions. Dans un contexte politique et social où l'allongement de la vie professionnelle s'avère polémique, nous nous sommes intéressés à l'impact de l'activité professionnelle et de la retraite sur le vieillissement cognitif. Tout d'abord, nous avons réalisé, dans la partie théorique, une mise au point concernant les concepts théoriques relatifs au vieillissement normal et pathologique. Afin d'expliquer au mieux les différences interindividuelles du vieillissement cognitif, nous avons introduit le concept de réserve cognitive. Ensuite, dans la seconde partie, nous avons effectué une revue de la littérature à l'aide de différentes bases de données. Celle-ci a pour objectif d'établir l'impact de la profession et de la retraite sur le vieillissement cognitif. Enfin, il semblerait que l'activité professionnelle soit associée à de meilleures performances cognitives avec l'âge. Cependant, le type de profession aurait un effet différentiel sur la cognition. De plus, l'allongement de la vie professionnelle de certaines catégories engendrerait des effets néfastes pour la personne. Il faut donc être prudent face aux propositions des politiques et les sensibiliser à cette problématique. La retraite, quant à elle, a un impact direct sur le fonctionnement cognitif. Globalement, elle est associée à une diminution des performances cognitives. Néanmoins, certains chercheurs nuancent cet effet et observent que la catégorie professionnelle peut influer sur les performances cognitives après la retraite. D'autres chercheurs constatent également que le niveau d'activités post-retraite peut améliorer la cognition à travers le développement continu de la réserve cognitive. Il nous semble donc important d'instaurer une politique sociale qui favoriserait une vie active en facilitant l'accès à certaines activités mais sans les imposer.

Vieillissement --- Cognition --- Retraite --- Travail --- Personne âgée --- Approche comparative

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La mémoire de travail est définie comme étant un système mnésique, à capacité limitée, responsable du traitement et de la manipulation d'informations essentielles à la réalisation de diverses actions. A l'heure actuelle, le modèle le plus influent dans ce domaine est le modèle de Baddeley (1996). Ce modèle est constitué de trois composantes : la boucle phonologique et le calepin visuo-spatial qui sont responsables du maintien temporaire de l'information verbale et visuo-spatiale respectivement, étant tout deux sous la dépendance de l'administrateur central, composante de contrôle permettant de superviser les informations venant des deux autres systèmes et de gérer l'information provenant de la mémoire à long terme. Le paradigme du Brown-Peterson s'inscrit dans l'évaluation de l'administrateur car il fait intervenir des la gestion de double tâche ainsi que la résistance à l'interférence. D'après la littérature, les personnes âgées ont des difficultés lors de la réalisation de cette épreuve dans le sens où ils sont de moins en moins en mesure de rappeler correctement les items au fur et à mesure que le délai augmente, montrant ainsi une difficulté gérer l'interférence. Dans cette étude, nous avons modifié la tâche distractrice afin qu'elle soit plus accessible pour les personnes âgées tout en gardant son pouvoir d'interférence. Les résultats obtenus montrent une absence d'effet de l'âge sur les deux versions testées et un effet du niveau d'éducation dans le sens où les personnes à haut niveau scolaire réussissent mieux les deux versions comparé aux personnes ayant un faible niveau d'éducation. Toutefois, nous observons que ces derniers tentent à se rapprocher des performances du groupe à haut niveau scolaire à la version modifiée.

Mémoire de travail --- Personne âgée --- Tâche cognitive --- Vieillissement --- Attention --- Fonctions exécutives --- Mémoire --- test

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Ce travail porte sur la qualité de vie de personnes âgées vivant en institution. Le but est donc d'estimer la qualité de vie de ces personnes et de déterminer les différents éléments liés à celle-ci. Pour ce faire, nous avons constitué deux échantillons de sujets, à savoir un groupe de personnes âgées vivant en institution et un autre de sujets âgées vivant à domicile. Une anamnèse a été réalisée et différents questionnaires ont été administrés aux résidents tels que : le " Mini Mental State Evaluation " (MMSE), l'Inventaire Systémique de Qualité de Vie pour personnes âgées (ISQV-Ainés©), l'Inventaire de Dépression de Beck (BDI-II) ainsi que le questionnaire d'anxiété état-trait (STAI). Nos analyses ont démontré que la qualité de vie des personnes âgées vivant en institution était liée à différentes variables. En effet, il semble que celle-ci soit liée au temps qu'ont passé les personnes en maison de repos, c'est-à-dire à leur durée d'institutionnalisation. Chez ces sujets, le degré d'anxiété et de dépression était également liée à la qualité de vie. Les personnes vivant en maison de repos semblent également être insatisfait de leur santé physique ainsi que de leur moral. Par contre, dans notre échantillon de personnes vivant à domicile, seule l'appréciation qu'ont les sujets de leur santé globale semble être corrélée avec leur qualité de vie. La comparaison des personnes vivant à domicile avec les sujets vivant en institution ne montre globalement pas de différences significatives de qualité de vie. Néanmoins, les personnes vivant en maison de repos semblent être moins satisfaites de leur alimentation, de leur mémoire, de la qualité de leur logement ainsi que du respect qui leur est porté par leur entourage. Il semble aussi que les sujets âgés vivant en maison de repos prennent significativement plus de médicaments que ceux vivant toujours à domicile.

Qualité de vie --- Personne âgée --- Institution d'accueil --- Maison de retraite

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Schooler et Engstler-Schooler (1990)ont constaté qu'effectuer une description verbale d'un visage pouvait altérer son identification ultérieure. Ce phénomène est appelé " l'effet d'ombrage verbal ". Seules les études de Memon et Bartlett (2002) et de Kinlen, Adams-Price et Henley (2007) se sont intéressées à l'apparition de l'effet d'ombrage verbal dans le domaine du vieillissement. Le premier objectif de notre étude était de voir si une description d'un visage pouvait altérer les capacités d'identification de nos participants. Puis, le deuxième objectif était de voir si l'effet d'ombrage verbal était plus susceptible d'apparaître chez des personnes âgées ou chez de jeunes adultes. Nous avons également évalué l'exactitude des identifications effectuées par nos participants, étudié le type de traitement utilisé pour identifier un visage et cherché à voir si les capacités langagières et perceptives des participants modulaient leurs aptitudes à reconnaître un visage. Pour cela, des jeunes adultes (de 17 à 34 ans) et des personnes âgées (de plus de 60 ans) devaient visionner une vidéo mettant en scène un homme qui interagissait avec la caméra. La moitié des participants a ensuite dû décrire le visage de l'homme vu et l'autre moitié a effectué une tâche contrôle sans lien avec la vidéo. Après cela, les participants étaient invités à reconnaître l'individu dans un " lineup " de type séquentiel. Enfin, tous les participants passaient des tests servant à mesurer leurs capacités perceptives et verbales. Nos analyses statistiques n'ont révélé aucun effet d'ombrage verbal. La description du visage n'a pas influencé les capacités de reconnaissance de nos participants (tout âge confondu).

Mémoire --- Personne âgée --- Vieillissement --- Perception d'autrui --- Reconnaissance des visages --- Langage --- Jeune adulte --- Approche comparative